ORT.SIGN.B415

Initiation à la langue des signes 

A l'issue de ce cours, nous avons été amenés à signer un texte imposé. Un retour personnel sur le cours nous est également demandé.

Retour personnel

Dans un souci d'ouverture d'esprit et de curiosité, j'ai décidé de suivre le cours d'initiation à la langue des signes.

Malgré les cours dispensés à distance en raison de la crise actuelle du Covid-19, ce cours a été très enrichissant. Il comprenait deux parties : la culture et l'apprentissage de la langue.

Culture

Contrairement à la représentation sociétale, la langue des signes n'est pas un langage universel mais varie d'un pays à l'autre. En effet, la langue des signes francophone belge n'est pas la même que la langue des signes française, suisse ou encore québécoise. Par ailleurs, la langue des signes francophone belge n'a vu le jour que récemment et est devenue, il y a peu, la quatrième langue officielle en Belgique.

Apprentissage de la langue

Tout d'abord, il est important de garder à l'esprit que la posture et le regard sont très primordiaux car ils accompagnent les différents signes permettant ainsi la compréhension du message. La posture à adopter est une posture ouverture et la distance à maintenir entre deux personnes est la distance interpersonnelle.

Différentes thématiques ont été abordées au cours afin de pouvoir se présenter en langue des signes francophone belge. Les différents thèmes ont été notamment l'alphabet, les nombres, la famille, les animaux, les verbes cognitifs, les sentiments, les couleurs, les verbes d'action, les lieux, les jours de la semaine, les mois, les saisons ou encore les pays.

Lors de chaque apprentissage des mots d'une nouvelle thématique, nous avons eu l'opportunité, chacun à tour de rôle, de signer les mots. En outre, en début et en fin de cours, l'ensemble des mots appris étaient rappelés par les étudiants facilitant ainsi l'acquisition du vocabulaire.

Au travers de cet apprentissage, nous avons pu constater que certains mots comme « juin » et « été » sont signés de la même manière mais on les distingue grâce au contexte et à l'expression du visage.

En ce qui concerne les modes et les temps des verbes, ceux-ci ne sont pas signés. En effet, seul le passé, le présent et le futur sont mentionnés par les signes relatifs aux adverbes de temps tels que hier, maintenant et demain.

Nous avons également constaté que les mots signés sont répartis en trois catégories : le signe qui rappelle la forme de l'« objet » (ex : maison), le signe qui rappelle le mouvement de l' « objet » (ex : le chien) et enfin le signe qui rappelle la forme et le mouvement de l'« objet » (ex : le bateau).

Quand nous signons, cinq grands paramètres sont à prendre en compte pour signer le mot désiré : la configuration de la main, son orientation dans l'espace (ex : paume vers le corps), son emplacement sur le corps (ex : les mots cognitifs se situent au niveau de la tête), son mouvement (ex : circulaire) et l'expression du visage (ex : content).

Afin de pouvoir communiquer, nous avons appris à élaborer des phrases selon un ordre spécifique et très précis. En effet, l'ordre des mots dans une phrase signée est la suivante : quand - où - qui - verbe tandis que les mots liens inutiles sont à éviter. Par conséquent, lorsque nous souhaitons signer la phrase : « Demain, j'irai à la bibliothèque », nous signons : « Demain -bibliothèque - je/ moi - aller ».

Enfin, tout au long du cours, celui-ci s'est articulé autour de thématiques et mots proposés non seulement par l'enseignante mais également par les étudiants. L'entraide était également de mise ce qui a grandement favorisé la qualité et la richesse que fut l'initiation à la langue des signes francophone belge.  

Source

LANDUYT Michèle. Cours de Initiation à la langue des signes 2020-2021. Uccle : Defré. Spécialisation en orthopédagogie, 2020.

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